Frederic sur son job d'étudiant
Un job d’étudiant chez bpost : rien que des avantages !
Par un samedi après-midi hivernal du début du mois d’avril, nous sommes passés à notre centre de tri de colis à Malines. Le jobiste Frederic Vande Sande (20 ans) était au boulot depuis déjà environ 6 heures. Mais lorsqu’il commence à parler avec enthousiasme de son job d’étudiant le week-end chez bpost, rien ne semble pouvoir l’arrêter !
Frederic, dis-moi tout : qui es-tu et comment as-tu atterri ici ?
Frederic Vande Sande : “Je m’appelle Frederic Vande Sande et pendant la semaine, j’étudie pour devenir assistant de laboratoire à la Karel de Grote Hogeschool. Mon but est de travailler plus tard dans un laboratoire d’hôpital et de contribuer aux soins et au diagnostic des patients. Préparer le boulot du médecin, en fait. Et le samedi, je travaille chez bpost.”
Et comment es-tu arrivé ici ?
Frederic (jette un œil à sa collègue) : “Grâce à son papa. Bon, il faut dire que Jana et moi sommes en couple (rires). Il nous a dit qu’il y avait de nombreuses offres d’emploi pour les étudiants ici, surtout le samedi. Nous avons donc commencé en avril 2019. Et ça me plait toujours autant : je viens travailler avec plaisir, on ne fait jamais deux fois la même chose et c’est une vraie bouffée d’oxygène après une semaine à potasser des bouquins et à travailler dans un labo. Bref, c’est quelque chose de complètement différent et on peut vraiment se changer les idées."
C’est pour cela que tu trouves ce job si sympa ? Ou y a-t-il d’autres avantages ?
Frederic : “Ça met aussi un peu de beurre dans les épinards, hein (rire). Mais un avantage important est que vous pouvez travailler le week-end et donc, facilement combiner ce job avec vos études.”
“Ce que je trouve personnellement important, c’est qu’en tant que jeune, on contribue ainsi à l’économie. La crise du coronavirus ne nous a pas empêché de travailler. Grâce à nous, les facteurs habituels n’ont pas été noyés sous le travail et chacun a pu recevoir son colis. Et comme les gens étaient davantage à la maison, le flux de colis a énormément augmenté pendant le confinement.”
“Par moment, il y a vraiment une pénurie de facteurs, pourtant il est essentiel que ce service soit toujours assuré.”
Peut-être certaines personnes sont-elles réticentes à l’idée de se lever si tôt chaque samedi ?
Frederic : “Non, c’est vraiment très flexible. Vous savez à l’avance que vous travaillerez tous les samedis. L’horaire normal est de sept heures et demie à quinze heures, mais vous pouvez aussi commencer plus tôt et aider à trier les colis. Et il n’est pas obligatoire de venir tous les samedis non plus : tous les étudiants sont réunis dans un groupe WhatsApp et si vous savez que vous avez une période d’examen ou une fête de famille, par exemple, il vous suffit de prévenir deux semaines à l’avance que vous ne viendrez pas. C’est pris en compte et ce n’est pas un souci si cela arrive de temps en temps. Il y a donc beaucoup de flexibilité.”
“On a autant de congés que l’on veut : si on ne peut pas venir un samedi, il suffit de prévenir à l’avance. Mais bien sûr, vous ne serez pas payé ce jour-là (rire).”
Le travail est également plutôt bien rémunéré. En plus de leur salaire, les étudiants reçoivent, par exemple, 8 euros de chèques-repas par jour et une indemnité kilométrique. De plus, ils disposent d’une large gamme de voitures électriques pour livrer les colis, ce qui, selon Frederic, est aussi une chouette expérience. N’étant pas originaire de Malines, il a pu découvrir la ville et la connaît désormais comme sa poche.
Termines-tu facilement ta tournée ? Et que se passe-t-il si tu n’y parviens pas ?
Frederic : “On reçoit généralement un certain nombre de colis à distribuer, mais si on n’arrive pas au bout, ce n’est pas vraiment un problème. Je trouve cela plutôt motivant, d’ailleurs. Parce que vous repartez toujours avec un sentiment positif. En outre, vous avez droit à une pause d’une demi-heure pendant votre service. Et c’est vous qui décidez quand et comment vous faites ce break .”
“On a beaucoup de liberté : si on veut discuter un moment ou faire une pause, on est toujours libre de le faire.”
Lorsque tu pars en tournée, les contacts sociaux sont-ils importants à tes yeux ?
Frederic : “Oui. On rencontre beaucoup de gens différents et ce qui est frappant, surtout depuis la crise du coronavirus, c’est que tout le monde est toujours très heureux de vous voir ! Votre travail est vraiment apprécié, ce qui vous rend automatiquement plus ouvert et sociable. Parfois, on vous demande si vous voulez boire quelque chose, on vous offre des chocolats... Et pendant la période Covid, beaucoup de gens ont écrit ‘merci !’ à l’arrière de leur colis. C’est vraiment agréable de pouvoir faire plaisir aux gens.”